Un criminel et un
condamné au supplice tremblent moins au souvenir de la sentence qui a
été ou qui sera prononcée par leurs juges, qu'un chrétien qui est
possédé du désir de faire de bonnes prières, ne tremble de les faire
d'une manière qui soit indigne du Seigneur. Aussi la seule pensée de la
prière dans une personne sage et fervente pour son salut suffit pour
étouffer en elle tout ressentiment et tout souvenir des injures qu'elle a
reçues, réprimer les mouvements de la colère, bannir les soins
superflus, négliger les affaires purement temporelles, ne donner aucune
attention aux afflictions et aux peines de la vie, garder une exacte
tempérance, triompher des tentations, et se préserver des mauvaises
pensées.
« De la prière, sainte et féconde source de vertus; du recueillement de l'esprit et du repos du corps qui lui sont nécessaires. » (О матери добродетелей, священной и блаженной молитве, и о предстоянии в ней умом и телом/ XXVIII
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