Celui qui renonce au monde par un mouvement de crainte ressemble à de
l’encens qui brûle : il répand d’abord une bonne odeur, mais s’achève en
fumée.
Celui qui renonce au monde par l’espoir d’une récompense
ressemble à une meule de moulin qui tourne toujours de la même façon.
Mais celui qui se retire du monde par le mouvement de l’amour divin
acquiert dès le début le feu intérieur ; et celui-ci, tel le feu mis à
une forêt, provoque en se développant un plus grand incendie.
« Du renoncement » (Об отречении от жития мирского)
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