C’est aux pugilistes et aux athlètes du Christ qu’il convient désormais
d’adresser notre discours. La fleur précède toujours le fruit, et l’exil
volontaire, soit de corps, soit de volonté, l’obéissance. C’est à
l’aide de ces deux vertus, en effet, comme sur deux ailes d’or, que
l’âme sainte s’élève d’un vol rapide vers le ciel. Et peut-être est-ce à
son sujet que l’auteur inspiré chantait: « Qui me donnera des ailes
comme celles de la colombe ? Et je m’envolerai par l’action, et je
trouverai le repos par la contemplation et l’humilité. »
« De la bienheureuse et toujours louable Obéissance » (О блаженном и приснопамятном послушании)
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