J'interrogeai un jour l'un des pères qui avait le plus d'expérience et
lui demandai comment l'obéissance procure l'humilité. Il me répondit : « Un
moine obéissant et de bon jugement, quand bien même il ressusciterait
les morts, ou recevrait le don des larmes, ou serait libéré de tout
combat, penserait encore que tout cela est dû à la prière de son père
spirituel, et il demeurerait étranger à toute vaine présomption. Comment
lui serait-il possible, en effet, de s'enorgueillir de ce qu'il reconnaît
avoir été accompli par le secours de son père spirituel, et non par ses
propres efforts ? »
« De la bienheureuse et toujours louable Obéissance » (О блаженном и приснопамятном послушании)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire