À ceux qui vivent dans l'obéissance, le diable inspire le désir de vertus
impossibles. De même, à ceux qui vivent dans l'hésychia, il suggère ce
qui n'est pas conforme à leur état. Si tu sondes le cœur de ces
cénobites frelatés, tu y trouveras une pensée qui s'égare : le désir de
l'hésychia, du jeûne le plus strict, de la prière sans distraction, de la
complète libération de la vaine gloire, du souvenir continuel de la
mort, de la componction incessante, de la parfaite maîtrise de la colère,
d'un profond silence, d'une chasteté surhumaine. Et si, par une
disposition providentielle, ils sont dépourvus de tout cela dans leurs
débuts, trompés par l'ennemi, ils se précipitent témérairement vers un
autre genre de vie. L'adversaire leur persuade de rechercher tout cela
avant le temps, pour les empêcher de l'obtenir en temps voulu par
leur persévérance. Aux yeux des hésychastes, le trompeur fait briller
l'hospitalité des cénobites, les services (qu'ils remplissent), leur
amour fraternel, leur vie commune, le soin qu'ils ont des malades, afin
de les rendre aussi impatients (de leur condition) que les premiers.
lundi 18 octobre 2021
degré IV, CXXIX
« De la bienheureuse et toujours louable Obéissance » (О блаженном и приснопамятном послушании)
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