lundi 18 octobre 2021

degré IV, CXXIX

Lestvitsa À ceux qui vivent dans l'obéissance, le diable inspire le désir de vertus impossibles. De même, à ceux qui vivent dans l'hésychia, il suggère ce qui n'est pas conforme à leur état. Si tu sondes le cœur de ces cénobites frelatés, tu y trouveras une pensée qui s'égare : le désir de l'hésychia, du jeûne le plus strict, de la prière sans distraction, de la complète libération de la vaine gloire, du souvenir continuel de la mort, de la componction incessante, de la parfaite maîtrise de la colère, d'un profond silence, d'une chasteté surhumaine. Et si, par une disposition providentielle, ils sont dépourvus de tout cela dans leurs débuts, trompés par l'ennemi, ils se précipitent témérairement vers un autre genre de vie. L'adversaire leur persuade de rechercher tout cela avant le temps, pour les empêcher de l'obtenir en temps voulu par leur persévérance. Aux yeux des hésychastes, le trompeur fait briller l'hospitalité des cénobites, les services (qu'ils remplissent), leur amour fraternel, leur vie commune, le soin qu'ils ont des malades, afin de les rendre aussi impatients (de leur condition) que les premiers.

« De la bienheureuse et toujours louable Obéissance » (О блаженном и приснопамятном послушании)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire