Après être resté trente jours dans la prison, moi, si peu endurant, je
retournai au grand monastère auprès du grand pasteur. Me voyant tout
changé et comme hors de moi, il comprit dans sa sagesse la raison de ce
changement et il me dit : « Eh bien, Père Jean, tu as vu les combats de
ces bons travailleurs ?
— Je les ai vus, Père, répondis-je, et j'ai été
frappé d'admiration. Et j'estime plus heureux ceux qui, ayant failli,
pleurent leur chute, que ceux qui ne sont pas tombés et ne pleurent pas
sur eux-mêmes, car leur chute les a fait se relever d'un relèvement qui
n'est plus exposé au péril.
— Il en est certainement ainsi », me
dit-il.
« De la véritable et sincère Pénitence » (О попечительном и действительном покаянии и также о житии святых осужденников, и о темнице)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire