Aussi bien dans la nature que dans la componction, il faut
distinguer ce qui se meut spontanément et ce qui reçoit son mouvement
d'ailleurs. Lorsque notre âme, sans aucun effort délibéré de
notre part, se sent fondre en larmes et se voit tout attendrie et
apaisée, courons ! Car le Seigneur est venu sans y être invité, et il
nous présente l'éponge de la tristesse qui lui est chère et l'eau rafraîchissante
des larmes agréables à Dieu pour effacer la cédule de
nos crimes. Garde ces larmes comme la prunelle de ton œil jusqu'à
ce qu'elles se retirent. Grande est en effet la puissance de cette
componction, bien supérieure à celle qui naît de nos efforts et de
notre réflexion.
jeudi 3 mars 2022
degré VII, XXVIII (XXV)
« De la tristesse qui produit la Joie » (О радостотворном плаче)
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