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5e Dimanche après la Pentecôte
(en russe et en français)
blog d'un moine gallo-russe ou encore blog « pour les fêlés mystiques »
Sur la libération du péché
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit !
Dans la lecture de l'épître d'aujourd'hui, nous avons entendu l'appel du saint apôtre Paul à nous libérer du péché, ce qui est, en fait, le but principal du christianisme.
Mais sommes-nous vraiment à la recherche de cette libération ? Au lieu d'être esclaves du péché, essayons-nous de devenir, comme le dit l'Apôtre, esclaves de la justice (cf. Rm 6, 17-18) ? Voulons-nous devenir de véritables disciples, de vrais chrétiens, de vrais serviteurs de Dieu ? Sommes-nous guidés dans notre vie par les paroles de l'Apôtre, qui nous interpelle : « Si vous avez jadis offert vos membres comme esclaves à l’impureté et au désordre de manière à vous désordonner, offrez-les de même aujourd’hui à la justice pour vous sanctifier (Romains 6, 19) ?
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit !
Le but de la vie humaine ne se limite pas à la continuité de l’espèce humaine et à la mise au monde de nouveaux êtres. Que cherchent nos semblables, quelles sont leurs aspirations les plus chères ? Nous voyons que les rêves, aujourd'hui, ont été complètement broyés, que le romantisme de l’édification d'une société où règne le bien-être commun fait partie d’un lointain passé. Comme rêve ultime, c’est du remboursement d’un emprunt ou d’une dette que nous entendons le plus souvent parler. L'homme moderne est incapable de comprendre que son cœur est si profond qu'aucun bien matériel ne peut lui donner le bonheur.
Le Christ est ressuscité !
Dans l'Évangile d’aujourd'hui, nous avons entendu le récit de la guérison d'un homme infirme, couché près de la piscine de Bethesda. La piscine était une source de miracles, car de temps en temps, un ange descendait dans cette eau et la faisait s’agiter, et lorsque l’eau était agitée, si quelqu'un y descendait, il était guéri quelle que soit sa maladie. Les guérisons y furent nombreuses durant de longues années. Mais il n’y avait pas eu de guérison pour l’homme étendu à côté de la piscine depuis trente-huit ans, car il était dans une telle faiblesse physique qu'il n'y avait personne pour le soulever et le descendre dans les eaux. Remarquez que Jésus-Christ n'a pas entendu de demande de guérison de sa part, pour le prendre et le descendre dans l'eau. Mais le Seigneur, de Lui-même, vient à lui et lui offre Son aide. « Veux-tu être guéri ? » Et remarquez qu'Il ne lui demande pas non plus s’il croit qu’Il peut l’aider. Non, le Seigneur Lui-même vient à lui et lui dit : « Lève-toi, prends ton grabat et marche ».