La richesse ne sauve ni ne détruit l’homme
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit !
À quoi ressemble un homme marchant sur le chemin de sa vie ? Il ressemble à un pendule oscillant. Il aspire au Royaume de Dieu, se réjouit de la rencontre avec le Sauveur, fait de bonnes œuvres, pleure sur ses péchés, se repent et gémit parce qu'il a commis une multitude de fautes. Puis, soudainement, il se laisse emporter dans l'abîme des péchés et recommence dans sa folie à pécher et à commettre des actes terribles.
C'est ainsi que passe la vie de l’homme ; il est déchiré entre l'enfer et le paradis et ne sait comment se renforcer. Le péché originel a détruit la nature humaine. Et les différentes parties de la nature humaine s'efforcent d’attirer l’homme dans des directions différentes. Avec son âme ; l'homme aspire au Seigneur, avec sa chair ; il tombe dans le péché. Chacun est conscient de sa faiblesse lorsqu'il voit ses propres chutes et pleure sur son insoumission. Se relever du péché est l’œuvre de la grâce.